-
Par
Darfeld dans
SRW-RP le
28 Mars 2005 à 15:47
il manque ici
toute la premiere partie de l'histoire. Pour résumer, Darfeld pilotait
un spiegel gundam et se battait honorablement mais suite a un accident,
la colony qu'il defendait fut detruite. Le récit raconte alors
l'errance du pilote et du professeur Kuroi (qui s'occupait de
l'entretien et des amelioration de la machine) a travers le monde en
guerre sur lesquelle s'affronte des citées aussi nombreuses que
différantes l'une de l'autre. J'ai commencé a taper mes texte sur word
juste a la fin de cette errance, et c'est ce qui suit dans ce post :
La date tant attendue approchait à grand pas. Kuroi sentait l'esprit du
pilote s'impatienter et il refaisait même surface de temps à autre
depuis quelques temps, ce qui créait parfois des situations plutôt
comiques. Enfin il supposait qu'elles l'étaient. Pour sa part, ces
changements impromptus, parfois au milieu d'une phrase, ne l'aidaient
pas vraiment dans ses relations sociales. Pour éviter cela, Kuroi avait
découvert un truc infaillible mais plutôt contraignant : Darfeld
détestait l'infosphère! Ce monde digitalisé qui était régit par les IA
lui donnait la nausée. Plus exactement, il détestait y plonger, et ce
par le biais de l'interface que le pilote portait à l'oreille. Darfeld
utilisait aussi cette interface pour rechercher les informations dont
il avait besoin sur le moment, mais il ne s'immergeait jamais
entièrement dans le monde des IA. Il restait toujours à la surface,
refusant la réalité virtuelle offerte par ce monde. Selon lui, la
réalité était largement suffisante pour qu'on n'aie le besoin de se
leurrer soi-même en se créant une image de soi dans un monde
fallacieux. Pour Kuroi, c'était l'endroit idéal pour garder le contrôle
sur lui- même. Ici, il était sûr que Darfeld ne viendrait pas prendre
sa place au mauvais moment.
Kuroi apparaissait dans l'infosphère sous la forme d'un chaton noir au
pelage court ,et il s'y faisait connaître sous le pseudonyme de
"Silenus". Il naviguait dans l'infosphère depuis plusieurs années et la
structure de ce monde lui était familière, même si elle ne manquait
jamais de l'impressionner. Cela ressemblait à une jungle et en même
temps, c'était la parfaite image d'une Mégapole planétaire.
Au centre se trouvait en quelque sorte la citée interdite de ce monde,
où seules les IA pouvaient entrer. En vérité, les IA importantes ne
sortaient presque jamais de leur sanctuaire. Du moins jamais
entièrement : elles envoyaient un peu partout des partie d'elles-mêmes
pour s'informer, négocier, ordonner, conseiller,... bref, s'occuper de
tout ce qui pouvait les intéresser. Il arrivait même parfois que des IA
s'associent à des dirigeant humains, mais en général, cela cachait
toujours des motivations plus profondes qu'un simple excès de
sympathie.
Les humains étaient maintenus en périphérie. Une barrière empêchait
toute intrusion involontaire, et les quelques hackers assez fous pour
essayer de pénétrer à l'intérieur connaissaient une fin tragique
orchestrée par des IA "anticorps" dont le modus operandi rappelait
étrangement celui des piranhas. Les victimes voyaient leur esprit
détruit, et on retrouvait dans le monde réel des corps inertes en état
de mort cérébrale, mais qui faisaient alors d'excellents donneurs
d'organes. Malgré cette restriction, la périphérie était largement
assez vaste pour que tout le monde trouve ce qu'il cherche. On
recensait à tout moment des milliers de plongeurs, la plupart connectés
à des bornes publiques, sur les multiples forums/bars de la périphérie,
sous des formes toutes plus exotiques les unes que les autres, allant
de l'humain normal à toutes sortes de monstres mythologiques, ou autres
extraterrestres imaginaires. La force de l'avatar dans ce monde ne
dépendait que de la force d'esprit de son propriétaire, et on pouvait
voir des scènes étranges ou des gnomes battaient au bras de fer des
colosses mesurant 10 fois leur taille. Les apparences n'avaient jamais
euesaussi peu d'influence que dans ce monde.
Kuroi cherchait un Mécène pour la prochaine colonisation. Il ne lui
restait plus énormément d'argent depuis la mise a sac de la Colony333,
et il lui fallait trouver quelqu'un pour lui sauver la mise. Son
contact du jour était une bonne piste. Il lui avait donné rendez-vous
sur un canal privé. L'endroit modélisé était étroit, sombre et froid,
dans une sorte de reproduction de cuisine de vaisseau spatial. Assez
miteux pour un mécène, mais évidement ici les apparences ne comptaient
pas. L'avatar qu'il avait en face de lui représentait une espèce de
grosse brute à poil long qu'on se serait attendu à entendre grogner
pour s'exprimer. Ce qui n'était bien heureusement pas le cas. Son
pseudonyme était Ummon.
- Donc nous sommes d'accord. Vous me verserez 15 % de vos... acquisitions
durant tout le prochain cycle et je vous fournit les fond nécessaires
pour installer les fondations de votre ville, ainsi qu'un robot pour la
défendre.
- Oui c'est bien cela.
- Comprenez bien que je ne pourrais pas vous fournir un robot trop
onéreux. Nous en reparlerons lors du prochain salon qui aura lieu pour
le départ de la Vague, mais ne vous attendez pas à des miracles. Votre
contre-performance avec le Spiegel Gundam ne parle pas en votre faveur.
- J'en suis conscient, mais je suis déjà heureux d'avoir trouvé du
soutien. Grâce à vous, je ne serrais pas hors course pour la prochaine
Vague.
- Très bien, alors tout est pour le mieux. Je vous recontacterais pour le jour J. Au revoir professeur Neko.
- Au revoir.
Kuroi traîna encore quelques heures dans l'Infosphère. Il n'aimait pas
être obligé de donner son nom dans cette endroit, mais il ne pouvait
pas garder son anonymat si son mécène lui demandait son nom. Le chat
noir erra alors sans but dans les méandres vertigineux de la
périphérie, heureux d'avoir résolu un de ses plus gros problème et
d'être à l'abri des frasques de son meilleur pilote pour quelques temps
encore.
La Période de guerre s'achevait enfin. C'était ce qu'avait décrété
Repulsif. C'était lui qui régulait les ères de colonisation et de
guerre dans la galaxie. Personne ne savait vraiment qui il était et
quelles étaient ses motivations, ni quelle raison gouvernait ces
colonisations cycliques. Pour être plus précis, personne ne se posait
vraiment la question depuis les lustres que ce cycle existait. Ce qui
était certain en revanche, c'est que les Lois de Repulsif étaient
respectées partout, et gare à celui qui était pris à les enfreindre. De
nombreuses cités avaient fait les frais de leur insubordination. La
rumeur parle d'un monstre de trois mètre hérissé de lames sur tout le
corps qui détruirait les robots sans effort des citées indisciplinées,
les privant ainsi de défenses et les abandonnant à la ruine sous les
assauts des cités voisines. En réalité, personne parmi les ex-citoyens
de ces villes n'avait aperçu pareille chimère, à moins d'être ivre
mort. Et encore, la couleur était différente.
Repulsif était donc une entité puissante, très puissante ! Et il
réglait la vie et le destin d'innombrables personnes tels le professeur
Kuroi ou le pilote Darfeld, qui vivaient sur le rythme des vagues de
colonisation et de la guerre. C'était à peu près tout ce que l'on
savait sur lui. Plusieurs hypothèses avaient été émises sur sa nature :
certains voyaient en lui une IA manipulatrice qui se servait des
humains pour accomplir ses obscurs desseins, d'autre lui prêtaient le
statut de divinité qui guiderait l'humanité, la plupart le considérant
comme un homme insaisissable et influent. Quoi qu'il en soit, il
arrivait de temps en temps qu' un avatar numérique portant son nom
apparaisse dans l'Infosphère. Le simple fait que son propriétaire était
encore vivant suffisait à confirmer son identité. L'avatar Repulsif
avait l'apparence d'un homme musclé d'une bonne trentaine d'années, le
crane rasé et une tête pas commode. Il apparaissait pour informer le
monde des nouvelles lois, discuter un peu et s'informer de la marche du
monde. Le bougre paraissait plutôt sympathique si on n'était pas
intimidé par sa mine patibulaire et des réponses parfois aussi brutales
que brèvse quand on lui parlait de modifier une ou deux lois qui ne
nous arrangeait pas. Il ne répondait jamais aux questions concernant sa
nature, paraissant amusé d'entendre les multiples hypothèses qui le
concernaient, et refusait de donner des informations sur ses pouvoirs
en général.
Le cessez-le-feu avait donc été déclaré et les résultat de la guerre
analysés : La cité Moscow ayant été la plus performante au cour de cet
ère de chaos, fut désignée pour devenir la capitale de ce monde
nouvellement colonisé. Le maire de Moscow avait maintenant la
responsabilité de donner un nom à ce monde. Mais tout ces évènements
n'intéressaient pas Kuroi. L'information qu'il attendait était celle
qui lancerait le départ à la colonisation d'un autre monde. La date
aurait dûe être fixée en même temps que celle de l'arrêt des combats,
mais cette fois-ci, pas de nouvelles. Cela faisait plusieurs jours que
Kuroi scrutait les bulletins d'information en vain. Puis, l'information
fut enfin dévoilée : le départ avait été repoussé à cause de troubles
spatiaux qui rendaient tout voyage impossible à partir du système ou se
trouvait la planète nouvellement colonisée. Il ne restait plus à Kuroi
et Darfeld qu'à prendre leur mal en patience, la revanche serait pour
bientôt.
voici donc la deuxième "saison" des aventures de Darfeld et du
professeur Kuroi. Je continue dans ce sujet pour que le début ne tombe
pas dans les profondeurs inexplorées du forum
Darfeld s'installa à bord de son nouveau méchas. Le cockpit était plus
semblable à celui de son vieux NuGundam, mais avec un design plus
moderne. C'était l'un des dernier models sorti des usines Gundam : Un
Gundam Crossbones X1. C'était une grande surprise d'avoir obtenu un tel
robot. D'après ce que lui avait expliqué Kuroi, il avait dû chercher un
mécène ne serait-ce que pour pouvoir acheter un mécha d'occasion, et le
pilote avait maintenant à sa disposition un engin flambant neuf et à la
pointe de la technologie. Toujours d'après Kuroi, il semblait que ce
brusque élan de générosité avait un rapport avec la disparition du
model Ez-8 et de quelques relations du mécène avec des membre influents
de la Gundam Corp. Mais tout cela n'intéressait aucunement notre
pilote, tandis qu'il effectuait les premiers essais de sa machine.
Pendant ce temps, Kuroi s'offrait un repos bien mérité. Les dernières
semaines avaient été éprouvantes pour lui. Le Ez-8 commandé n'étant
jamais sortie de l'usine, son mécène avait réussi à faire pression sur
la Gundam Corp, aidé en cela par des relations bien placées à
l'intérieur même de l'entreprise, pour obtenir une bonne compensation
pour le retard causé par l'incident. Le retard sur les autres colons
n'était certes pas négligeable, mais son pilote bénéficiait d'un robot
beaucoup plus adapté à son style de pilotage. Le Ez-8 était une boite
de conserve sans mobilité, et Kuroi savait mieux que quiconque que son
pilote ne tenait jamais en place. Comme d'habitude, Kuroi et Darfeld
avaient passés le voyage interplanétaire en hibernation, le vide de
l'espace n'étant pas passionnant au point de le regarder fixement
pendant plusieurs jours. Cela permettait aussi d'importantes économies
en eau, vivre et oxygène. Le vaisseau qui les avait emportés n'était
d'ailleurs pas conçu pour être habité : Il n'y avait la place à
l'intérieur que pour le mécha, une bonne centaine de capsules
d'hibernation pour les colons, ainsi que des bâtiments préfabriqués
pour l'implantation de la colonie.
Paradoxalement, après avoir passé l'intégralité du voyage à dormir,
Kuroi s'était senti épuisé en sortant de son « sarcophage » pour faire
ses premiers pas sur ce nouveau monde. La planète Abraxar 5 (qui était
donc la cinquième planète gravitant autour de Abraxar) était très
différente du monde précèdent : la gravité y était élevée environ 1,3
fois celle de la terre et le ciel avait une teinte verte assez
particulière. L'air avait une odeur cuivrée mais il était respirable en
attendant une terra-formation imminente. La première impression était
désagréable, en sortant à l'air libre la première fois, mais Kuroi
s'était vite habitué à ses nouvelles conditions de vie. De toute façon,
il n'avait pas le temps de se sentir mal à l'aise, il avait un méchas à
préparer pour ses premiers combats.
La colonie commençait à ressembler à quelque chose, et Darfeld
finissait de prendre sa machine en main. Le cockpit du Spiegel l'avait
dérouté lors du début de la dernière colonisation, mais celui du
Crossbones était beaucoup plus classique, et le pilote se déplaçait
maintenant aussi souvent qu'il le pouvait avec son méchas « d'usine ».
Il donna quelques indications pour les premiers réglages : un peu plus
de souplesse dans les jambes, un peu de blindage en plus... Le Gundam fut
bientôt prêt a affronter l'épreuve du feu. Kuroi avait été étonné de
voir que son pilote n'avait pas foncé sur une cité adverse en entrant
dans son cockpit dès la première fois, mais celui-ci ne tenant pas en
place, il ne put attendre plus et partit sans même tester les nouveaux
réglages.
Darfeld arriva rapidement près d'une colonies voisine qui n'était pas
implantée depuis très longtemps apparemment. Un Izam d'un jaune
flashant et d'une propreté qui trahissait combien peu nombreux avaient
été les combats auxquels il avait participé jusqu'à présent apparut
devant l'envahisseur. Le combat fut rapide, le Izam n'arrivant pas à
occasionner assez de dégâts au Crossbones pour inquiéter Darfeld. Et
pendant que le malheureux défenseur succombait aux attaques sans
concessions du Gundam, Darfeld se sentait enfin vivant. Après une
période interminable d'errance et de ténèbres, Darfeld revivait enfin
au commande de son nouveau monstre d'acier.
Une fois Darfeld rentré de sa première rafle, Kuroi profita d'un bref
moment de calme pour baptiser le Crossbones : Gorn Nova. Le nom fut
donc inscrit sur le « torse » du robot, en lettres stylisées. Le pilote
du golem quant à lui préféra appeler son engin Bob, comme le précédent.
Le vent soufflait sur la plaine qui allait être témoin d'un combat
titanesque. L'assaillant, un Gundam Crossbones X1, faisait face à un Nu
Gundam au couleur de la Citée visible un peu plus loin. Un calme
surnaturel régnait sur les lieux du futur affrontement. Les deux
opposants restaient immobiles pendant plusieurs minutes. Finalement,
les deux monstres de métal se mirent en mouvement à l'unisson et
commencèrent leur ballet de mort, l'un et l'autre esquivant les
attaques avec une rapidité surnaturelle pour des engins aussi massifs...
Les coups de beam saber du Crossbones frappant le vide tandis que le
fin funnel du NG ne trouvait pas ça cible. Soudain, un tir
extraordinaire atteint le Crossbones à la jambe droite. Le Géant
parvient à garder sa stabilité en fuyant dans les airs, mais il
s'exposait alors au attaque de son adversaire. Il réussit néanmoins à
esquiver le coup suivant, ce qui lui permit de se rapprocher
suffisamment pour toucher son adversaire, mais l'équilibre du Mécha
était modifié et cela ralentissait ses mouvements. Certes, la perte de
vitesse n'était pas énorme, mais elle suffisait au NuGundam pour
prendre l'avantage. Le Crossbones avait de plus en plus de mal à
esquiver les attaques, et même s'il arrivait maintenant à toucher son
adversaire qui avait lui aussi ralenti l'allure, il restait
définitivement plus lent, plus vulnérable, et moins efficace ! Après
quelques touches du fin funnel, le Crossbones rompis le combats, et
s'enfuit. Le NuGundam n'essaya pas de le rattraper. Il avait rempli son
devoir et retourna dans son hangar.
Lorsque Gorn Nova rentra à la colony 333, le professeur Kuroi soupira
en estimant l'étendue des dégâts... Le Crossbones manquait un peu de
manœuvrabilité et de possibilité d'amélioration au niveau de la
vitesse, mais son plus grand défaut était l'absence quasi total de
blindage qui ne permettait pas énormément d'erreurs. Et le pilote avait
beau être exceptionnel, il lui arrivait souvent de prendre des risque
inutiles. Les résultas des premiers jours n'étaient pas tellement
réconfortants, mais Kuroi avait connu bien pire. En outre, pour le
moment, la colony était en expansion, ce qui était bon signe.
Cependant, Kuroi savait qu'il fallait garder profil bas, histoire
d'éviter que des poissons trop gros ne s'intéressent à elle. La
publicité n'était profitable qu'aux cités les plus importantes et
surtout les mieux gardées.
Etant à l'origine du projet, Kuroi Neko avait eu l'honneur de donner un
nom à la nouvelle colonie. Il avait choisit le nom de sa précédente
cité pour des raisons à la fois sentimentales et superstitieuses. En
revanche, il ne s'occupait désormais que de l'armée de la colony, c'est
à dire de l'entretien de la Metal Suit et des stratégies d'expansion
militaire et de défense. La partie civile avait été confiée à un
certain Nicolas Polstar. C'était un homme énergique, doté d'un
caractère impulsif et dont la taille était inversement proportionnelle
à ses compétences de maire. La colony prospérait donc au moins en son
centre à l'abri des combats, et les bâtiment blancs étaient largement
espacés, alors que les espaces verts se multipliaient même au cœur de
la cité. Il faisait bon vivre dans la colony 333, et Kuroi en était
d'autant plus content qu'il n'avait pas eu à s'occuper de ça.
Kuroi commença à donner des ordres aux techniciens pour les
réparations... Ils allaient en profiter pour améliorer un peu l'engin. Il
s'arrêta une minute pour prendre un café. La journée serait longue...
La nuit était belle ce soir là, le ciel dégagé permettait d'observer
facilement les trois pleines lunes presque trop lumineuses ensembles.
Le teint verdâtre du ciel avait depuis longtemps disparu grâce au
miracle de la terra formation, mais il conservait une teinte propre qui
resterait probablement éternellement. La nuit avait sur cette planète
une teinte turquoise dans son manteau sombre que Darfeld ne pouvait pas
ignorer... Il avait grandi sur une planète au ciel rouge, la première
planète jamais terra formée... et le premier échec. Mars n'avait pas
grand chose à voir avec une planète terra formée... un immense désert
planétaire rouge dont les habitants ne survivaient que grâce à
l'importation. La seule raison pour laquelle cette planète était encore
habitée était les nombreuses mines qui trouaient ça surface.
Darfeld avait sorti Bob pour aller voir le ciel loin de la pollution
lumineuse de la ville. Il avait tendance à considérer le Crossbone
comme son véhicule personnel, ce que désapprouvait fortement le
professeur. Mais Kuroi n'avait pas vraiment de moyen d'empêcher ça et
Darfeld le savait bien. Toujours était-il que, allongé sur un bras de
Bob, Darfeld aurait presque pu s'endormir là, si l'alarme n'avait pas
retentie à l'intérieur de son cockpit.
Bob intercepta l'intrus à quelques kilomètres seulement de la cité.
C'était un WeissRitter. L'engin avait était customisé bien plus que Bob
et le combat s'annonçait difficile. Un rapide accès à son persoc
informa Darfeld que le robot qu'il avait en face de lui était celui de
la colonie « Owner La Nature » dont l'efficacité, contrairement à la
sienne, n'était plus à démontrer. Darfeld sourit : Non seulement ce
gars là lui donnait une excuse pour avoir emprunté Bob, mais en plus
c'était un adversaire de valeur. Le combat allait être intéressant. Le
combat s'engagea immédiatement, le WeissRitter changeant de direction
dès qu'il eu repéré son adversaire. Il sortit un énorme fusil et tira.
Darfeld fit de nouveau appel a son persoc mais le nom de l'arme lui
parut trop long pour être retenu. Ce qu'il retint en revanche, se sont
les dégâts causés par la première salve : beaucoup trop à son goût. Il
esquiva la deuxième de justesse et arriva enfin au corps à corps. Le
Weiss était très rapide, Darfeld dût faire appel a toutes les
ressources de sa machine pour tenir face à son ennemi. Les coups
pleuvaient des deux côtés, tandis que le WeissRitter avait abandonné
son fusil inutile au contact au profit de son plasma cutter. Darfeld
avait l'avantage de la portée de son beam saber par rapport à l'arme de
son adversaire, mais celui-ci savait bien s'en servir, et les deux
monstres aciers furent pendant un moment à égalité. Puis Darfeld trouva
le premier la faille dans la garde de son adversaire : un coup démembra
le WeissRitter qui s'en trouva totalement désarmé. Les deux robots
s'immobilisèrent à quelques dizaines de mètres l'un de l'autre. Le
résultat était clair : Le WeissRitter qui n'avait plus aucun moyen de
lutter préféra battre en retraite, ce qui était bien plus raisonnable.
A l'intérieur de son cockpit, Darfeld frémissait d'excitation. Le
WeissRitter avait été un adversaire redoutable, et il doutait de
pouvoir le vaincre la prochaine fois. Mais plus que tout, il voulait se
battre encore contre des adversaire de ce niveau. Il était en sueur et
extenué, mais il était heureux. Heureux d'avoir pu vaincre son
adversaire bien sûr, mais surtout heureux d'avoir affronter un tel
adversaire, heureux d'avoir était aussi bon cette fois là. Il lui
fallait progresser encore, mais il décida que se serais suffisant pour
aujourd'hui. Rentrant au hangar, il se remémora chaque étape de son
combat en souriant, analysant les mouvements des robots pendant la
bataille. Il y avait pas mal d'erreurs dans chaque camp, mais Darfeld
ne les reproduirait pas.
Darfeld goûtait, une fois n'est pas coutume, la tranquillité d'une
journée de repos, assis à la terrasse d'un bar en compagnie d'une jeune
demoiselle dont il avait fait la connaissance quelques jours plus tôt.
Le plus souvent, c'était Kuroi qui profitait de ces journées-là,
Darfeld s'ennuyant à mourir en attendant un peu d'action. Mais
aujourd'hui, tout était différent. Jennifer, c'était le nom de la jeune
femme assise à côté de lui, était une des ingénieurs qui s'occupaient
de l'entretien de Bob, et surtout, ce qui était une chance
extraordinaire pour Darfeld, elle n'avait jamais rencontré le fameux
professeur Kuroi Neko en personne. Darfeld priait pour que cela
n'arrive pas, sans quoi il risquait de perdre sa première véritable
relation en dehors du prof. Du moins, il espérait que cela n'arrive pas
tout de suite. Il en était tombé amoureux, de sa Jennifer, et il ne
voulait pas perdre son estime de cette façon.
Jennifer était une femme de petite taille, à peu près 1m60 d'après les
estimations de Darfeld, et n'avait pas de mensurations exagérées comme
toutes les héroïnes de film ou de bandes-dessinées qu'il aimait
regarder ou lire quelques fois entre deux actions d'éclats. D'ailleurs,
elle était brune. En revanche, son visage avait un air taquin qui avait
séduit le pilote de la colonie. C'était un vrai garçon manqué, avec des
cheveux court et un caractère terrible, Darfeld avait appris à le
connaître... et à l'apprécier. Elle était passionnée de mécanique et
d'électronique, et s'enflammait dès qu'on lui parlait des dernières
innovations en matière de méchas. Elle avait été embauchée par le
mécène de Kuroi pour le seconder et elle s'occupait donc de tout ce que
Kuroi ne pouvait pas faire pendant les combats. Darfeld commençait à se
demander comment Kuroi avait pu tenir le coup quand il s'occupait de
tout, y compris l'administration civile, pendant la dernière
colonisation.
Le couple discutait passionnément des baisses de performance en vitesse
pure de certains robots pour le départ de cette nouvelle ère de
colonisation, quand une terrible détonation retentit au sud de la cité.
Une fumée noire s'élevait du hangar ou se trouvait le gardien de la
colony 333. La stupeur figeait les traits de tout le monde. C'était
impensable ! un attentat ! à cette endroit là !
Ce fut Jennifer qui reprit ses esprits la première. Elle bondit de sa
chaise, renversant quasiment la table au passage et agrippa le bras de
Darfeld pour le tirer hors de son siège à son tour.
« Viens, dépêche toi ! il faut aller voir ce qui c'est passé. »
Darfeld obtempéra sans avoir tout à fait reprit ses esprits, et elle
dût presque l'installer de force dans la voiture avant de prendre le
volant et de démarrer en trombe.
C'était un désastre... Bob gisait en morceau sur le sol du hangar.
Jennifer fondit en larme en voyant ce superbe ouvrage technologique
réduit à un tas de morceau de ferraille inutile. Comment pouvait-on
oser détruire une telle machine de cette façon ? C'était ignoble ! Elle
ne pouvait pas pardonner une telle chose ! Darfeld ne trouvant rien
d'autre à ajouter, se contenta de serrer son amie dans ses bras pour la
consoler. Il ne s'y connaissait pas vraiment bien en relations
humaines, mais il ne trouva rien d'autre à faire.
« C'est étrange, dit Jennifer à Darfeld quelques minutes plus tard, devant une machine à café.
- Quoi donc ?
- Et bien l'absence du professeur Kuroi. Pourquoi n'est-il pas venu
voir ce qu'il c'est passé ? Il fait partie des premières personnes
concernées.
- Tu sais, ce vieux fou est un hommes très occupé, il n'est peu être
pas encore au courant, répondit le Pilote qui sentait que la
conversation prenait une tournure trop dangereuse, tiens je parie qu'à
l'heure qu'il est, il est plongé dans ses études !
- Elle ne lui serviront plus à présent. Il serait peut être bon de l'informer, non ?
- Bah, ne t'inquiète pas pour lui, il le saura bien assez tôt...
- Hum... si tu le dit... »
Darfeld, commençait à trouver cette situation plutôt embarrassante.
Jennifer n'avait pas insistée parce qu'elle était bouleversée, mais
elle s'en remettrait et la prochaine fois, il lui serait sûrement moins
facile de garder son secret. En outre, il sentait Kuroi Bouillonner de
rage, menaçant à tout moment de reprendre le dessus si Darfeld ne
faisait pas attention. Les jours à venir seraient longs, très long...
Bob étant irréparable, Kuroi réussit à obtenir des fonds de son mécène
pour un nouveau robot. Sur la demande de Darfeld, la colonie fit une
infidélité à la Gundam Corp. Le nouveau gardien était un WeissRitter,
dont les nouvelles performances avaient impressionné le pilote. Pendant
ce temps, Jennifer ayant repris du poil de la bête, avait décidé d'en
apprendre un peu plus sur son cher collègue le professeur Kuroi, malgré
les efforts désespérés de Darfeld pour lui faire penser à autre chose.
L'arrivée du WeissRitter mit un frein à ces investigations, mais
Jennifer n'avait pas dit son dernier mot, ce qui nuisait
considérablement à la tranquillité de Darfeld. Le nouveau mécha fut
baptisé Hibiki, et Darfeld se promit mentalement de ne pas l'appeler
Bob cette fois-ci.
***
Darfeld ne savais pas s'il devait être heureux
ou désespéré. Hibiki venait à peine d'avoir ses premiers réglages que
l'ennemi arriva sur Abraxar 5. Ce n'était pas une attaque de cité cette
fois, c'était un véritable conflit planétaire ! L'adversaire n'était
pas un robot seul venus pour affronter Hibiki en duel, mais plusieurs
dizaines de vaisseaux non-humains en orbites basses, crachant des
centaines de monstres métalliques. C'était une véritable invasion ! Des
dizaines de colonies avaient déjà succombées aux attaques Extros et
Colony 333 pouvait se vanter d'avoir eu de la chance. La cité n'avait
eu à se défendre que contre trois machines ennemies, chacune à leur
tour. Chaque fois, le combat avait été rapide et relativement facile,
étant donné la jeunesse du robot. Les envahisseurs devaient avoir
manqué leur atterrissage et tenté de rejoindre les leurs. Ils n'avaient
certainement pas compté avec la supériorité industrielle des humains et
en avaient fait les frais. En revanche, ceux qui avaient pu se poser
normalement semblaient très bien organisés. Ils attaquaient les citées
par groupe de cinq à dix machines et rasaient cité sur cité, profitant
de leur supériorité numériques et de tactique de groupe inédites dans
ce monde ou les duels à un contre un était la seul norme. Parmi les
colonies attaquées, seules les plus puissantes parvinrent à repoussé
l'assaut avec difficulté. On courrait droit au désastre.
C'est alors que Répulsif ordonna l'évacuation des colonies. On ne
pouvait espérer survivre en se battant chacun de son coté, aussi il
ordonna à toutes les cités encore debout de se réfugier en un seul lieu
pour pouvoir concentrer la force de frappe humaine. Etrangement, le
lieu indiqué possédait déjà tous ce qu'il fallait pour héberger et
nourrir la population cumulée de toutes les colonies. Chaque Mécha
avait sont hangar propre et Répulsif attribuait des fond a chaque
centre de R&D pour accéléré le processus de customisation des
robots.
Le paris était risqué : mettre tous nos œufs dans le même
panier, c'était ce qui venait à l'esprit de Darfeld à ce moment là.
Néanmoins, il était certain que resté chacun dans son coin aurait été
catastrophique.
Les premières semaines avaient été critiques. L'ultime cité en
état de siège, les Extros avaient envoyés plusieurs vagues d'assauts
pour testé les défenses. Les défenses en question n'étaient pas
habituées au travaille en groupe, et plusieurs pilotes moururent à
cause de cette lacune. Les pilotes n'eurent pas d'autre choix que
d'apprendre la coopération dans la douleur, au cœur même des batailles.
Très vites, chaque robot se spécialisa dans l'extermination que
certains types de machines ennemis, puis quelques tactiques de
couverture et d'assaut simultanés virent le jour. Néanmoins, les
nombres étaient toujours en faveur des envahisseurs, et leurs tactiques
étaient nettement plus au point que les « essais stratégiques » de
l'humanité.
Peu à peu cependant, les survivants s'organisèrent, et la
supériorité numérique de l'ennemi fut enfin compensée avec efficacité
par la supériorité technologique des colons. Les pilotes humains,
guerrier dans l'âme, arrivaient à s'adapter de mieux en mieux aux
tactiques ennemies. Il devint vite évident que les Extros ne
gagneraient pas, et ils partirent donc d'eux-mêmes au troisième mois de
lutte acharnée. La bataille avait été gagné, mais combien de temps
s'écoulerait-il avant leur retour ? Ou peut être trouveraient-ils une
planètes plus facile à envahir, Darfeld n'en avait aucune idée.
Personne ne savait. Toujours était-il qu'ils n'étaient plus là, qu'ils
avaient laissé derrière eux une planète éprouvée par cette guerre
titanesque, que nombre de cité avaient disparues, ainsi que de nombreux
pilotes, et que le déroulement normal de la colonisation avait été
complètement bouleversé.
Répulsif décida donc de reprendre tout à zéro. La terra-formation
repris, puisque faune et flore avaient largement souffert des
événements récent, les robots encore en état de fonctionnement furent
confisqués, réparés et mis en réserve pour le ces d'une nouvelle
attaque Extros, et une subvention avait été versé aux nouvelles cités
qui reprenaient la colonisation.
La colony 333 renaquit sur les cendres de la précédente qui avait
été rasé après la retraite jusqu'à l'ultime cité. Le robot commandé fut
une nouvelle fois un WeissRitter qui fut baptisé Hibiki II, puisque
l'autre n'avait pas été détruit. Fort de la courte expérience que
Kuroi, Jennifer et Darfeld avaient du WeissRitter, les premiers combats
se passèrent plutôt bien. La cité prospérait, et Jennifer était plus
que jamais décidé de découvrir qui se cachait derrière le fameux nom de
Kuroi Neko. Le bonhomme lui donnait des directives par mail ou
secrétaire interposée, mais elle n'avait encore aucune preuve tangible
de son existence. Encore que depuis une ou deux semaines, elle ne
pouvaient plus poursuivre ses investigations énormément : Elle était
enceinte de cinq mois et Darfeld s'en félicitait doublement. Avoir un
enfant était déjà merveilleux, mais en plus il l'aiderait à garder son
secret pendant quelques mois encore. La guerre avait eu des
répercutions terribles, mais certains effets secondaires la rendait
moins horrible qu'elle avait été.
***
Kuroi Neko était en plein entretien d'Hibiki
comme tous les matins, lorsque l'alerte retentit. Il eu juste le temps
de maugréer quelques mots sur impossibilité de travailler en paix avant
que Darfeld ne le remplace dans le cockpit du WeissRitter. En quelques
secondes, l'ennemi fut identifié et jaugé : un Gundam, model
DeathScytheHell (quel nom !), plutôt frêle par rapport au standard du
genre. Il venait d'une citée voisine, d'influence équivalente à celle
de la Colony 333. Darfeld intercepta l'intrus à quelques kilomètres de
la cité seulement. Il était rapide, ce DeathScythe. Très rapide ! Il
chargea Hibiki dès que celui-ci entra dans son champ de vision. Le
WeissRitter n'eu que le temps de manquer une fois ça cible avant de
devoir esquiver en catastrophe la terrible attaque de son adversaire.
Le DeathScythe avait pris le dessus. Inexorablement, Il força Darfeld à
reculer, encore et toujours plus près de la cité. Il avait l'intention
de l'amener là ou le défenseur ne pourrait plus se battre librement à
cause des bâtiments qu'il pourrait détruire. Hibiki se retrouva
finalement coincé. Derrière lui, la cité qu'il devait protéger, et non
détruire. De l'autre, l'envahisseur, qui prendrait soin de piller cette
cité si on ne l'arrêtait pas. La situation était loin d'être
confortable. Ayant perdu la possibilité de reculer, Darfeld ne pu
bientôt plus contenir les attaques de son adversaire, qui fini par
passé sa garde, et décapita d'un revers le malheureux WeissRitter,
envoyant la tête s'écrasé sur la cité.
Il y eu la un moment d'arrêt. Le DeathScythe pensa hâtivement
avoir gagner, pendant que dans le WeissRitter immobile, Darfeld
contemplait le désastre dans la ville. La tête du WeissRitter avait
démolie deux immeubles en tombant dessus, entraînant la chute de
quelques autres bâtiments. C'était un quartier d'habitations. Un
quartier animé même avant cette attaque. Bien sur, les lieux avaient
été évacué dès que l'alarme avait retentit. Bien sur, ce n'était pas la
première fois, ni la dernière que la cité subirait des dommages dus aux
combats. Pourtant il y avait quelque chose de plus cette fois-ci.
Darfeld ne savait pas pourquoi. Peut-être la grossesse de Jennifer le
rendait-elle nerveux ? Il l'avait imaginé dans l'immeuble lorsque la
tête mécanique l'avait balayé tel une boule de bowling dégommant des
quilles. Quelque chose à l'intérieur de lui se brisa à cet instant. Son
instinct de survit ? Sa raison ? Les deux peut-être. Toujours est-il
que très exactement 2 secondes 43 centièmes après la perte du heaume du
WeissRitter, le DeathScythe s'aperçu dans la douleur que la tête du
WeissRitter n'était pas un élément vital pour son fonctionnement.
Hibiki porta un coup de poing terrible au Gundam qui recula de quelques
dizaines de mètres sous le choc, se qui permis à Darfeld de prendre un
peu de distance en s'envolant. Avant que son ennemi ne puisse réagir,
il tira presque à bout portant, un tir d'une puissance extraordinaire
qui pulvérisa son blindage puis son cockpit, ne laissant aucune chance
au pilote d'en réchapper. Darfeld laissa Hibiki se poser, retrouva peut
à peut son calme. Il avait mal à la gorge... Il avait dû crier...
- Ca va, t'es calmé ?
Kuroi Neko lui lança un regard sarcastique depuis le miroir des toilettes.
- c'est bon n'en rajoute pas, veux tu ? répondit Darfeld, passablement énervé.
- Tu aurais quand même pu évité de perdre la tête.
- Très drôle !
- S'en rire, elle risquait rien ta princesse ! Ce n'était pas la
peine de te mettre dans un état pareille ! Tu aurais pu nous tuer ! Les
alertes surchauffe s'affolaient lorsque tu es rentré ! Si le combat
avait durée une seconde de plus...
- C'est bon, t'énerve pas ! on est vivant non ?
- Ne me refait plus se coup là ! La perte de quelques ressources ne
vaux pas de prendre un tel risque ! Et ta Jennifer était en lieux sur
dans un bunker pendant l'attaque.
Darfeld ne répondit rien. Il plongea sa tête sous l'eau qu'il
faisait couler et respira un grand coup. Puis il laissa Kuroi prendre
sa place et s'endormi. Il aurait besoin d'être reposé quand il verrait
Jennifer se soir.
Kuroi Neko, de nouveau en possession de ses moyens, entrepris de
dresser le bilan des dégâts. Outre la tête arrachée qu'il allait devoir
réparé et remettre en place, de presque tous les cervo-moteurs du
WeissRitter avaient rendu l'âme. Il soupira. Son pilote n'était
vraiment pas l'ami de son repos...
***
La colonie prospera quelques temps encore apres
la remise en etat d'Hibiki. Pendants quelques semaines encore, les
combats et les reparations s'enchainaient dans un quasi rythme de
routine, puis la nouvelle tombat. Le généreux mécène de Kuroi décida
qu'il serais plus rentable de stoppé les combats et de garder ce qu'il
avait gagné plutot que de continué le combat au risque de perdre tout -
Kuroi avait eu des inquiétude à se sujet depuis que Darfeld avait perdu
le controle de lui-meme - aussi, Hibiki fut il désarmé. Darfeld réussit
un miracle diplomatique en convainquant les autorités de lui laissé son
robot comme véhicule personnel, ce qui en disait long sur les capacité
du larron quand il s'en donné la paine. Ce n'était pas plus mal : le
combat lui manquerait un moment mais au moins il pourrait rester en
contact avec sa passion. Et sa femme aussi ! Kuroi se demanda se qu'il
leur serait arrivé si la "garde" du mecha leur avait été refusé.
Pour sa part, Kuroi Neko, professeur de son état gardait son poste
dans la Colony 333, mais se n'était qu'une occupation passgère. La
ville n'avait pas péri mais de toute facon cette fois ci, il avait pris
ses précotions : Il avait maintenant suffisament d'argent reparti ca et
la dans differentes banques et actions pour s'achetter une planete
entière!!! Bon a vrai dire surement pas une planète, mais certainement
plus que necessaire pour prendre part à la vague de colonisation
suivantes. en outre, il avait maintenant du temp et largement assez de
moyens pour preparer tous ça.
Tandis que Kuroi reflechissait au futur, Darfeld, l'air preocupé,
filait a grande vitesse dans sa voiture personnelle - le weissritter
n'est pas a l'aise en ville - avec sa femme allongé sur la banquette
arrière. Il prit un virage serré sans tenir compte du stop a un seul
moment. l'Hôpital n'était plus très loin. Comment diable allaient-ils
appeler sa fille?
votre commentaire Suivre le flux RSS des articles Suivre le flux RSS des commentaires